Un homme seul et un chien errant (1/3)


SFIC

Richard Matheson

(I Am Lengend, en anglais)

1995, TOR

Pages 83-86

Je suis une légende est un roman de science-fiction par Richard Matheson et un film réalisé par Francis Lawrence avec Will Smith, Alice Braga.

Introduction

Le héros principal du roman de Richard Matheson, Robert Neville, a survécu seul après la mort de sa femme et de sa fille et a vécu pendant trois ans dans une ville américaine ravagée par la peste dans les années 1970.

Je vous présente, en trois parties, un extrait de ce roman de science-fiction après l’avoir traduit de l’anglais en français. Je suis responsable de toute erreur.

Page 83

Robert Neville était seul, puis un chien est venu dans sa maison

Il y avait un chien errant debout sur la pelouse devant la maison

Dès qu’il l’a entendu (c’est-à-dire Robert Neville, le protagoniste principal), il a ouvert la porte d’entrée jusqu’à ce qu’il cesse de renifler l’herbe, a relevé la tête tout en ressentant une peur soudaine, puis a sauté sur le côté et ses maigres parties du corps tremblaient.

Pendant un instant, Robert Neville fut profondément choqué et incapable d’agir.  Il resta terrifié, regardant le chien qui s’éloignait, en boitant, rapidement de l’autre côté de la rue et sa queue, qui ressemblait à une corde, entre ses jambes.

Il est vivant!  En plein jour!  Il se pencha en criant, ennuyé et faillit tomber sur le sol avec ses mains bougeant pour retrouver son équilibre.  Il s’est ensuite saisi et a commencé à courir après le chien. Robert Neville appela le chien pour qu’il revienne, mais en vain.

(…)

Robert était inquiet et en détresse

Il erra dans le quartier pendant une heure, les jambes tremblantes, cherchant en vain, criant à chaque instant: « Viens, mon garçon, viens. »

Il est rentré chez lui avec des pas trébuchants, un masque de dépression et de désespoir sur son visage.  Rencontrer un être vivant, un compagnon, après tout ce temps et le perdre ensuite ! Même si c’est juste un chien.  Seulement un chien?  Selon Robert Neville, ce chien représente l’apogée de l’évolution de la planète.

Il ne pouvait rien manger ni boire.  Il se sentait malade et tremblait à cause du choc et de la perte, puis s’allongea sur son lit.  Il ne pouvait pas dormir.  Il était allongé là, frénétique, alors qu’il vacillait, la tête penchée d’un côté à l’autre sur de l’oreiller plat.

« Viens ici, mon garçon, je ne te ferai pas de mal. »

Il a repris ses recherches dans l’après-midi à travers de nombreux endroits, une cour et des maisons dans toutes les directions, sans aboutir à rien.  Lorsqu’il est arrivé à la maison vers dix-sept heures , il a mis un bol de lait et un morceau de hamburger sur la pelouse et les a entourés de bulbes d’ail, espérant qu’ils ne seraient pas touchés par les vampires.  Récemment, il s’est rendu compte qu’il était possible que le chien soit infecté et que l’ail le maintienne aussi loin que les vampires.

Il ne peut pas comprendre cela.  Si le chien porte le germe, comment peut-il errer en plein jour?  À moins qu’il ne contienne des doses de bacilles dans ses veines qui n’ont pas encore été infectées.  Mais si cela est vrai, comment a-t-il survécu à l’attaque nocturne des vampires ?

Mon Dieu, et s’il revenait ce soir et était tué ?  Et si Robert Neville sortait le lendemain matin et trouvait le corps du chien sur la pelouse et s’attribuait sa mort?  Il pensa misérablement que cela serait de sa faute. Je me ferai sauter la tête si cela se produit. Je le jure.

(…)

Le chien est de retour chez Robert Neville

Page 86

Lorsqu’il est sorti, il a découvert que le lait et le morceau de viande avaient disparu.  Ses yeux se sont précipités sur la pelouse.  Il y avait deux femmes allongées, inanimées sur l’herbe et le chien n’était pas là.  (…) Immédiatement après, il a commencé à s’en vouloir de n’avoir pas pu se réveiller quand le chien est arrivé.  Peut-être est-ce arrivé après l’aube lorsque la sécurité régnait dans les rues (…) et il se consolait dans l’espoir que le chien reviendrait, même si c’était le seul moyen de le faire revenir.

(…)

Avant le petit-déjeuner, Robert Neville a mis du lait et un morceau de hamburger plus grand à l’ombre pour éviter qu’il ne chauffe.  Et après, il a déposé un récipient d’eau.  (…)

Il est rentré chez lui en conduisant à 80 miles par heure et il n’a pas pu s’empêcher de pousser un gémissement de déception.

(…)

Il s’est presque assoupi alors qu’il se tenait devant le judas (ce qui lui permet de voir les vampires pendant la nuit). Il se demanda ce qui était arrivé à la patte du chien.

En attendant la deuxième partie, bonne lecture !

Auteur : Salahdnl

Passionné pour le partage.

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