Montrer que la spécialisation des pays, et leur participation au commerce international, leur est économiquement bénéfique.
• Partir des théories de l’échange :
• La notion d’avantages absolus (A. Smith, 19 ème siècle) : chaque pays a intérêt à produire et à exporter les biens pour lesquels il dispose d’un avantage absolu (production à un moindre coût que les autres pays) et à importer les autres biens pour lesquels il ne dispose d’aucun avantage absolu.
• La notion d’avantages comparatifs (D. Ricardo, A. Smith, 19 ème siècle) : dans un contexte de libre-échange, même s’il ne possède pas d’avantages absolus, un pays a intérêt à se spécialiser dans la production et l’exportation d’un bien pour lequel il dispose du plus grand avantage comparatif ou relatif ou du moindre désavantage comparatif. Les avantages comparatifs résident dans les écarts de productivité.
• La spécialisation en fonction d’un autre type d’avantage comparatif : les dotations relatives en facteurs (Théorie ou modèle HOS, 20 ème siècle ). Les avantages comparatifs de chaque pays trouvent leur origine dans les différences de dotations en facteurs de production, c’est-à-dire le travail et le capital. Un pays se spécialise dans la production du bien qui utilise le facteur en abondance relative En effet, s’il est abondant, le coût de ce facteur de production sera plus faible. À l’inverse, les pays ont intérêt à importer les marchandises qui demandent le facteur de production le plus rare.
• Conséquences de la spécialisation dans un contexte de libre échange : hausse de la production de chaque pays et de la production internationale.
• Exemple pour illustrer : s’appuyer sur les corrélations entre exportations et croissance économique graphique.
• Il existe des théories plus récentes du commerce International (années 1980) qui expliquent ce dernier par les économies d’échelle, les rendements croissants et les avantages comparatifs qui ont pour origine l’innovation technologique.
• Conclure : la spécialisation des pays en fonction de leurs avantages comparatifs, et leur participation au commerce international, leur est bénéfique dans la mesure où elle est source de croissance économique.