“Then and now” est une rubrique qui compare passé et présent et laisse aux lecteurs le soin de tirer de cette comparaison leurs conclusions.
Des chiffres et des maux
2020 sera l’année des nombres et des chiffres portant sur l’évolution des indicateurs sanitaires et économiques massivement relayés par les médias et leurs “experts”. Souvent, les statistiques présentées ne sont pas accompagnées des sources dont elles proviennent.
Si vous cherchez sur internet la signification de l’expression “Heading south” en français, vous obtiendrez la traduction suivante : “Direction sud”. En revanche, si vous demandez “Heading south meaning”, vous aurez la meilleure traduction à savoir “To fall or drop”, c’est-à-dire chuter ou baisser. Cela se réfère bien à la très forte baisse du PIB. Il s’agit du titre d’un graphique en barres dans un article publié dans The Economist le 15 août 2020, page 24.
Le graphique présente l’évolution du PIB dans 6 pays au deuxième trimestre de 2020 par rapport au quatrième trimestre de 2019. Source originale du document : l’Office National des Statistiques britannique.
On constate que l’Espagne et le Royaume-Uni enregistrent la chute la plus importante de leur PIB au cours de cette période. Cette forte baisse est proche de 23 % dans ce cas. Seuls deux pays, l’Allemagne et les États-Unis, voient leur PIB diminuer de 11 à 12 % pendant la période considérée ce qui, néanmoins, n’est pas négligeable.
Embourbés dans la pauvreté
Les conséquences de cette évolution sans précédent du PIB sont nombreuses à commencer par l’accroissement de la pauvreté auquel seuls quelques médias honnêtes font allusion. Au cours de la période prise en compte dans le graphique, la baisse du PIB semble moins grave aux États-Unis que dans les autres pays. Mais des millions d’américains sont embourbés dans la pauvreté selon The National Interest.