Jour : 5 octobre 2022

Une fois par semaine au village, est organisé un marché qui vaut le déplacement. C’est le souk. Les mauvaises langues l’utilisent dans un sens péjoratif, c’est-à-dire synonyme de désordre, de lieu d’agitation et de confusion sachant que ce lieu merveilleux leur est inconnu. Cet usage péjoratif se retrouve très fréquemment dans la langue française et tout le monde peut deviner pourquoi. L’expression utilisée à propos du marché (souk) africain reflète un stéréotype, malheureux ayant la peau dure, des sociétés africaines. Le souk évolue du fait de la mondialisation et cela touche essentiellement l’alimentation et les produits culturels tout en conservant des aspects traditionnels caractéristiques des sociétés africaines et leurs spécificités culturelles locales qui constituent une protection contre l’uniformisation culturelle. Le souk est aussi influencé par le cycle économique.

Once a week in the village, a market is organized which is worth the trip. This is the souk. Evil tongues (speak ill) use it in a pejorative sense, that is to say synonymous with disorder, a place of agitation and confusion knowing that this marvelous place is unknown to them. This pejorative usage is found very frequently in the French language and everyone can guess why. The phrase used about the market (souk) reflects an unfortunate and a die-hard stereotype of African societies. The souk undergoes changes due to globalization and this essentially affects food and cultural products while retaining traditional aspects characteristic of African societies and their local cultural specificities which provides shield against cultural standardization. The souk is also influenced by the economic cycle.