Catégorie : Sciences Économiques et Sociales

Abstract

Africa’s young populations have inspired breathless talk of « demographic dividend » but because birth-rates remain high,the share of working-age people in african countries remains generally lower than in Asian 20th century.economies are also not producing enough opportunitieses.The Economist, march 7th 2020, page 33.

« To realize a demographic dividend, a country must undergo a demographic transition – a shift from high fertility and mortality to low fertility and mortality. Mortality generally falls as child survival rates improve, mainly because of improved health and sanitation standards. Declines in fertility often follow, and as families have fewer children, household resources are freed up to make investments in their long-term well-being. »

UNFPA Arabstates | Demographic dividend

The decline in fertility that accompanies the demographic transition will lead to a transformation of the age structure of the population. The share of the different age groups is changing and if there are more young active people (of working age) than inactive people (from an economic point of view), they will have fewer dependents. This means a decease in the dependency ratio See map below which is a demographic indicator that measures the number of dependents aged zero to 15 and over the age of 64, compared with the total population aged 16 to 64. Resources (income) will be released for savings and investment. This development contributes to the realization of the demographic dividend.

So the origin of the increase or the potential for demographic dividends is linked to the increase in the working-age population. However, all the individuals belonging to this population do not yet have a job and will not find one immediately or in the short term. Moreover, the population in developing countries is made up mainly of young people. No one is supposed to ignore the lack of education, qualification and consequently the low average level of human capital. Admittedly, if all the conditions were met, the increase in the productive forces, due to the entry into the population of working age, would make it possible to reduce the dependency ratio. This is defined as the ratio of the population aged under 15 and that aged over 64 to the population of working age. This ratio, according to statistics published by international organizations, is still very high in developing countries and in particular in African countries. Let us not forget the problems facing Africa, in particular the part of its population which is forced, for economic, political and other reasons, to migrate to Europe at the risk of their lives, as the news unfortunately reminds us almost daily. However, the question of the demographic dividend is extremely interesting and deserves further study.

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Version en français

Introduction
Dans la plupart des pays africains, la croissance démographique demeure supérieure à la croissance économique. Pour inverser cette tendance, le continent doit accomplir sa transition démographique. Plusieurs facteurs contribuent à ces évolutions. Cet article apporte des éclairages sur cette question mais n’est pas exhaustif.

29 avril 2023. Je lisais un article du magazine The Economist traitant des problèmes politiques, économiques et sociaux auxquels l’Afrique est confrontée. L’auteur de l’article (voir l’extrait ci-dessous) soulève la question du dividende démographique et affirme que ce phénomène a fait l’objet de nombreuses publications en plusieurs langues. Les publications les plus diffusées sont celles de l’UNFPA (en anglais : United Nations Population Fund ou UNFPA) notamment. Sans donner de définition du dividende démographique, l’auteur précise cependant que dans la plupart des pays africains les conditions pour que l’Afrique exploite pleinement le potentiel de ce phénomène démographique, certaines conditions ne sont pas encore réunies, notamment le rôle des institutions publiques. Ces questions seront abordées plus loin dans cet article.

Extrait

Les jeunes populations africaines ont inspiré des discours « haletants » sur le « dividende démographique », mais comme les taux de natalité restent élevés, la part des personnes en âge de travailler dans les pays africains reste généralement inférieure à celle du XXe siècle asiatique. Les économies ne produisent pas non plus suffisamment d’opportunités. The Economist, 7 mars 2020, page 33.

«  Pour réaliser un dividende démographique, un pays doit subir une transition démographique – passer d’une fécondité et d’une mortalité élevées à une fécondité et une mortalité faibles. La mortalité diminue généralement à mesure que les taux de survie des enfants s’améliorent, principalement en raison de l’amélioration des normes de santé et d’assainissement. Les baisses de fécondité s’ensuivent souvent, et comme les familles ont moins d’enfants, les ressources des ménages sont libérées pour investir dans leur bien-être à long terme. »

États arabes UNFPA | Dividende démographique

La baisse de la fécondité qui accompagne la transition démographique conduira à une transformation de la structure par âge de la population. La part des différentes tranches d’âge évolue et s’il y a plus de jeunes actifs (en âge de travailler) que d’inactifs (d’un point de vue économique), ils auront moins de personnes à charge. Cela signifie une diminution du taux de dépendance Voir la carte ci-dessous qui est un indicateur démographique qui mesure le nombre de personnes à charge âgées de zéro à 15 ans et de plus de 64 ans, par rapport au total population âgée de 16 à 64 ans. Des ressources (revenus) seront dégagées pour l’épargne et l’investissement. Cette évolution contribue à la réalisation du dividende démographique.

Ainsi, l’origine de l’augmentation ou du potentiel de dividendes démographiques est liée à l’augmentation de la population en âge de travailler. Cependant, tous les individus appartenant à cette population n’ont pas encore d’emploi et n’en trouveront pas immédiatement ou à court terme. Par ailleurs, la population des pays en développement est composée majoritairement de jeunes. Personne n’est censé ignorer le manque d’éducation, de qualification et par conséquent le faible niveau moyen du capital humain. Certes, si toutes les conditions étaient réunies, l’augmentation des forces productives, due à l’entrée dans la population en âge de travailler, permettrait de réduire le taux de dépendance. Celui-ci est défini comme le rapport de la population âgée de moins de 15 ans et celle âgée de plus de 64 ans à la population en âge de travailler. Ce ratio, selon les statistiques publiées par les organisations internationales, est encore très élevé dans les pays en développement et en particulier dans les pays africains. N’oublions pas les problèmes auxquels l’Afrique est confrontée, en particulier la partie de sa population qui est contrainte, pour des raisons économiques, politiques et autres, de migrer vers l’Europe au péril de sa vie, comme l’actualité nous le rappelle malheureusement presque quotidiennement. Cependant, la question du dividende démographique est extrêmement intéressante et mérite d’être approfondie.

Pour en savoir plus sur les progrès et retards demgraphiques de l’Afrique, lire en français Etude statistique| INSEE

map

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Click the picture below to learn more about inequality. Source: IMF.

En finir avec les inégalités | Nations Unies ➡️

Citer au moins trois auteurs auxquels on se réfère lorsqu’on aborde le thème du commerce international et les fondements des éhanges commerciaux selon ces auteurs dans le cadre du libre échange.
Adam Smith (avantages absolus), David Ricardo, les avantages comparatifs ou relatifs fondés sur les différences de productivité et H.O.S. (Heckscher-Ohlin-Samuelson) avec les avantages comparatifs fondés sur les dotations factorielles (Exportation du bien dont la production utilise le facteur de production dont le pays dispose en abondance relative).
Il faut souligner que ces théories expliquent dans une certaine mesure les flux du commerce international de biens différents. Or les échanges mondiaux se composent aussi de biens similaires. C’est l’objet des nouvelles théories du commerce international qui tiennent compte des stratégies de différenciation des produits par les entreprises dans des structures de marchés qui ne correspondent pas au régime idéal de concurrence parfaite. (Voir P. Krugman par exemple).
Que signifie accumulation des facteurs?
Les facteurs sont d’une part les moyens de production durables, qui constituent le capital fixe, et le travail ou ensemble des ressources humaines disponibles d’autre part. L’accumulation de ces facteurs de production correspond à l’augmentation de leurs quantités grâce à l’investissemennt.
Quelles sont les sources de la croissance économique ?
La croissance économiques est mesurée, imparfaitement comme cela a été souligné, par la hausse du PIB en volume dans le long terme. Les premiers modèles, notamment celui de l’économiste américain Robert Solow, mettent en valeur l’accumulation du capital physique et le progrès technique considéré toutefois comme exogène. Ce résultat est soumis à certaines conditions telles que le taux d’épargne et le taux croissance démographique. Donc, deux sources de la croissance et le progrès ne dépend pas du fonctionnement de l’économie tel qu’il a été modélisé.
Les théories de la croussance endogène, développées dans les années 1980 apportent des éclairages importants sur les sources de la croissance économique. Le progrès technique n’est plus considéré comme étant exogène comme dans les analyses précédentes. La croissance est le résultat des investissements dans différents types de capitaux : public, physique, tecnologique et humain. Par les externalités positives que ces investissements génèrent, le processus de croissance devient auto entretenu. L’accumulation de ces différents capitaux ne béneéficient pas exclusivement aux agents économiques qui y investissent. Reste à connaître les motifs des agents économiques et le type d’organisation des marchés (concurrence, monopole, concurrence monopolistique, etc.).
L’essentiel de ces nouvelles contributions théoriques à l’explication de la croissance se trouve dans les modèles de de Lucas (1988), de Romer 1990 et celui de Barro (1990).

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Español

Citar al menos tres autores a los que nos referimos cuando abordamos el tema del comercio internacional y los fundamentos de los intercambios comerciales según estos autores en el marco del libre comercio.
Adam Smith (ventajas absolutas), David Ricardo, ventajas comparativas o relativas basadas en diferencias de productividad y H.O.S. (Heckscher-Ohlin-Samuelson) con ventajas comparativas basadas en dotaciones de factores (Exportación del bien cuya producción utiliza el factor de producción que el país tiene en relativa abundancia). Cabe destacar que estas teorías explican en cierta medida los flujos del comercio internacional de diferentes bienes. Sin embargo, el comercio mundial también se compone de bienes similares. Este es el objeto de las nuevas teorías del comercio internacional que tienen en cuenta las estrategias de diferenciación de productos por parte de las empresas en estructuras de mercado que no corresponden al régimen ideal de competencia perfecta. (Ver P. krugman por ejemplo).
¿Qué significa acumulación de factores?
Los factores son por un lado los medios duraderos de producción, que constituyen el capital fijo, y por otro lado el trabajo o todos los recursos humanos disponibles. La acumulación de estos factores de producción corresponde al aumento de sus cantidades gracias a la inversión.
¿Cuáles son las fuentes del crecimiento económico?
El crecimiento económico se mide, imperfectamente como se ha señalado, por el aumento del PIB real a largo plazo. Los primeros modelos, en particular el del economista estadounidense Robert Solow, destacan la acumulación de capital físico y el progreso técnico, sin embargo, considerados como exógenos. Este resultado está sujeto a ciertas condiciones como la tasa de ahorro y la tasa de crecimiento de la población. Por tanto, dos fuentes de crecimiento y progreso no dependen del funcionamiento de la economía tal y como se ha modelado. Las teorías del crecimiento endógeno, desarrolladas en la década de 1980, arrojan una luz importante sobre las fuentes del crecimiento económico. El progreso técnico ya no se considera exógeno como en los análisis anteriores. El crecimiento es el resultado de inversiones en diferentes tipos de capital: público, físico, tecnológico y humano. A través de las externalidades positivas que generan estas inversiones, el proceso de crecimiento se vuelve autosostenible. La acumulación de estos diferentes capitales no beneficia exclusivamente a los agentes económicos que invierten en ellos. Queda por conocer las motivaciones de los agentes económicos y el tipo de organización del mercado (competencia, monopolio, competencia monopolística, etc.). La mayoría de estas nuevas contribuciones teóricas a la explicación del crecimiento se pueden encontrar en los modelos de de Lucas (1988), de Romer 1990 y el de Barro (1990).

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